Les vaccinations (Term S)

Publié le par svtmarcq.over-blog.com

Le principe de la vaccination est fondé sur l'existence d'une mémoire immunitaire.

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C'est la persistence de ces cellules mémoires durant plusieurs années, qui explique qu'une seconde rencontre avec un antigène provoque une réponse plus forte et plus rapide que la réponse initiale.

 

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Les injections qui suivent la première sont appelées des rappels.

Lorsqu'on se fait mordre par un serpent, le médecin injecte un sérum qui contient des anticorps anti-venin de serpent. Très rapidement, ces anticorps externes à l'organisme sont repérés puis détruits par les anticorps de l'organisme qui les considèrent comme des antigènes. La sérothérapie est une protection immédiate et à court terme. La vaccination est une protection à long terme.

 

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Les premiers essais de vaccination ont été tentés en Angleterre par Edward Jenner (1749-1823) en 1796. Il a montré qu'on pouvait protéger un individu de la variole humaine en lui injectant préalablement de la variole de la vache, non dangereuse pour l'homme. Cette maladie appelée la vaccine (maladie de la vache) a donné le terme vaccination.

 

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La vaccination a prisréellement son essor avec la "vaccination" contre la rage, du petit Joseph Meister (1885) opéré par Louis Pasteur (1823-1895).

 

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Même si on remet en cause aujourd'hui le fait que l'enfant fut réellement porteur de la rage, la publicité faite autour de cette vaccination fut le déclancheur de la grande vague de vaccinations de la fin du XIXème siècle, surtout grâce aux successeurs de Pasteur : Roux, Calmette et Guérin.

 

Une vaccination anti-virale peut être schématisée de la manière suivante :

 

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Dans tous les cas, les vaccination sont basées sur l'activation du système immunitaire, c'est à dire, notamment, des LT4. Or dans le cas d'une infection par le VIH, ce sont justement les LT4 qui sont visés.De pus, les antigènes viraux changent très souvent. Cette variabilité ajoute à la complexité du problème.

Une première idée avait été proposée en utilisant des fragments antigéniques de VIH, introduit dans l'organisme par des virus vecteurs. Ce fut un échec.

 

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On a découvert, il y a quelques années, des individus résistants au VIH. On a pu mettre en évidence que cette résistance provenait de l'absence d'une protéine dite CCR5 due à une mutation. Le virus ne peut plus se fixer correctement sur le LT4, ce qui empêche le parasitage du lymphocyte.

 

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La principale voie de recherche d'un vaccin vise donc les protéines de fixation sur le LT4, d'autant que ces protéines sont très peu variables.

 

La mise en place de l'immlunité acquise chez un nouveau-né se fait en deux phases :

— d'abord, les anticorps présents, proviennent de la mère et ont traversé la barrière placentaire

— ensuite, le jeune enfant développe ses propres anticorps au gré des rencontres de l'organisme. C'est donc au niveau du relai entre les deux types d'immunités, que la sitution est la plus délicate.

 

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On a pu constater que le passage du virus du SIDA à travers la barrière placentaire est aléatoire.

 

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La mise en place du système immunitaire oblige à la présence d'un nombre énorme d'anticorps. Ces anticorps étant des protéines, ce sont des gènes qui assurent leur synthèse. Comme le nombre de gènes de l'organisme est limité cela signifie qu'un gène peut fabriquer plusieurs anticorps, par un jeu de combinaisons de différentes unités. C'est le principe des gènes zébrés ou mosaïques, que nous avons déjà étudier en spé.

 

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Certains anticorps ou récepteurs T sont susceptibles de s'attaquer aux cellules de l'organisme. On parle de lymphocytes auto-réactifs. Dans la majorité des cas, ces lymphocytes sont éliminés. Dans le cas contraire, on parle de maladies auto-immunes.

 

L'ensemble des anticorps et des lymphocytes que nous possédons, constitue notre phénotype immunitaire. Tout au cours de notre vie, le phénotype immunitaire évolue. La vaccination augmente encore cette évolution, car il entraîne la fabrication de défense contre des antigènes que nous n'aurions avec lesquels nous n'aurions peut-être jamais été en contact.

 

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FIN DU COURS DE TERM S

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